Faux. Article 1234 du code civil, arrêté du 12 mai 2016... On imagine volontiers l'étudiant de droit plongé dans un épais code civil à connaître sur le bout des doigts... Certes, en droit, il faut pouvoir s'appuyer sur des règles et des définitions qui doivent être progressivement maîtrisées (comme dans d'autres disciplines !). Mais la réussite ne relève pas du "bachotage", loin s’en faut ! Réussir en droit, c’est d’abord et surtout comprendre un raisonnement assez logique, appréhender un vocabulaire spécifique et maîtriser certaines "techniques" propres à la discipline (commentaires d’arrêt, dissertations juridiques). Le "par cœur" est donc loin de correspondre aux attentes des enseignants !
Faux. Ils aiment écrire, ils ont l'habitude des dissertations, ils savent argumenter... les littéraires seraient les mieux armés pour faire du droit ! Cette idée reçue est loin de refléter la réalité, bien plus nuancée. Dans les faits, chaque profil a ses atouts à faire valoir ! Un bachelier plutôt littéraire a souvent une meilleure orthographe et syntaxe, importantes dans la mesure où les professeurs attendent un bon niveau d’expression écrite et orale. Mais on constate que les scientifiques réussissent très bien dans cette filière, grâce à leur esprit de synthèse et à leur capacité de travail d’une efficacité redoutable… Quant à ceux qui ont touché aux sciences humaines et sociales, ils bénéficient d’une culture générale utile à la réussite dans une filière juridique. Rigueur et logique dans la méthodologie font le reste !
En 1ère année de licence (L1), les taux de réussite s'élèvent généralement à 30 ou 35 %. Ce qui semble peu. Il faut cependant ramener ces données à la réalité : beaucoup de lycéens choisissent le droit sans réelle motivation, et beaucoup abandonnent avant même de se présenter aux premiers examens... tout en étant pris en compte dans les données liées au taux d’échec ! Si l'on considère le taux de réussite des étudiants qui se présentent réellement aux épreuves et qui sont assidus (amphi, TD), on avoisine plutôt les 55 %, ce qui reflète une plus juste réalité.
- Source Onisep -
Faux. Contrairement aux idées reçues, les cours de droit ne se limitent pas à l'étude d'une suite de textes juridiques difficiles d'accès. Dès le 1er semestre de licence, la diversité des notions abordées est appréciée des étudiant/es. Au-delà des grands fondamentaux (droit constitutionnel, droit civil, introduction historique du droit, histoire des institutions, ...), le programme permet d'aborder la science politique, les institutions administratives, les relations internationales, l'économie politique... Un socle de connaissances qui permet à divers profils de trouver de l’intérêt à suivre ces études.
Faux. Les partiels sont les examens (terminaux écrits et oraux) organisés dans chaque matière à la fin de chaque enseignement (soit 2 fois dans l’année). Les TD représentent l’autre volet incontournable dans l’évaluation finale des étudiants. La note obtenue compte généralement pour 50 % (quand celle des partiels représente l’autre moitié). Les étudiants qui pensent pouvoir se dispenser d’assister à certains TD doivent impérativement revoir leur copie… L’évaluation globale tient compte de l’assiduité (et notamment des travaux personnels effectués chez soi).